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Deux jours, une nuit

100% belge

Le tournage de Deux jours, une nuit a débuté à l'été 2013 à Seraing, une ville francophone de Belgique située dans la province de Liège. D'origine belge, les frères Dardenne ont également constitué un casting aux couleurs de la Belgique. Olivier Gourmet, Christelle Cornil ou encore Catherine Salée.

Acteur fétiche

Deux jours, une nuit marque la cinquième collaboration entre l'acteur belge Fabrizio Rongione et les frères Dardenne, après Rosetta (1999), L'Enfant (2005), Le Silence de Lorna (2008) et Le Gamin au vélo (2011).

Exportation

En 2013, dans le cadre du Marché du Film - le rendez-vous commercial du Festival de Cannes - la société Sundance Selects a acquis les droits de distribution nord-américains du long-métrage des frères Dardenne.

6 Secrets de tournage

Dernières news

Très mauvais. 1h30 de film pour arriver à cette conclusion. ennuyeux à souhaits, histoire niaise et sans but. Quel est le message du film.

comparer la perte de son emploi à cause de restructuration à ce que raconte Mommy, rien à voir, pour celui de Dolan, j'ai préféré "Tom à la ferme", seulement une violence inouïe et qui prend à la gorge dans ses films. Ensuite, (spoiler) la relation extrême entre la mère et son fils, l'absence de tiers, de masculin, de père, c'est terrifiant aussi. bon j'ai vu mommy seulement une fois m'a suffi, le film est riche et dense, ceux qui se font taper dessus ça ne passe pas à Québec donc Mommy les hérisse et le mode opératoire au final d'une mère avec son fils
qui lui en donne un sang d'encre, ce qu'elle met en actes, c'est complètement odieux!

C'est pas si mal.Par contre faut pas être de nature dépressive car c'est pas joyeux comme film.Une chose que je ne comprends pas celui qui tabasse l'autre gars personne n'appelle la police et la fille que ce fait quasiment battre par son mari personne ne fait rien.C'est vraiment bizarre.Ici au Québec ce genre de chose ça ne passe pas.Y a conséquence a ce genre de geste.

Visiblement, mon com' précédent n'a pas été compris.

Hé ben. Tout ça pour ça. Un porte-à-porte d'1h30 plutôt mal interprété, peu crédible au regard des enjeux, constant dans son inconsistance, paradoxalement désincarné, et. tellement monotone. (à tel point qu'une TS passe quasi-inaperçue). Bouuu. Laborieuse reconstitution.
Quel dommage d'en arriver là avec un fil conducteur aussi passionnant que celui de l'empathie. Personnellement, mes neurones-miroir n'ont jamais répondu présents. Pas de rythme, pas de profondeur de champs. un défilé d'ombres stéréotypées. Juste une faible lueur lors du dénouement. de quoi éclairer le couloir et vite aller me coucher.
Zola revisité par AB Productions.
1/5

super decu par ce film aussi ennuyeux que mal interpreté. le message en trame est interessant mais de faire du porte à porte tout le film reste agacant et trop attendu. on zappe.

et la fatuité, la certitude de détenir la vérité, vous la voyez objective ou subjective.

Quand un réalisateur tourne un film à vocation sociale, soit il montre des faits "bruts" et pour autant que ces faits soient exacts çà s'appelle un documentaire, soit il tente d'apporter un avis personnel que l'on approuvera ou pas mais qui dénote d'une certaine démarche que l'on pourrait associer à de la conscience artistique et/ou intellectuelle. Dans ce cas, difficile de rester impartial car on se sentira forcément pour ou contre l'avis en question. C'est l'une des forces du cinéma: faire ressentir de l'empathie ou de la défiance sur tel ou tel sujet abordé. Ce n'est plus du niveau de l'objectivité ou de la subjectivité sur une oeuvre de fiction. Qui peut se targuer d'être l'un ou l'autre? Surtout l'un! Dans 95% des cas, on aime (ou pas) un film à cause de ses acteurs, de sa mise en scène, de la puissance de sa narration ou de la logique de l'histoire, de son/ses message(s) quand il y en a, bref, de son impact sur notre inconscient. Sinon, le risque est de regarder qque chose que l'on ne comprend pas. L'expérience (quand on en a) fait forcément partie du processus de compréhension. La vérité n'existe pas puisque chacun a la sienne. L'objectivité pure est une chose vers laquelle nous devons tendre mais qui est bien utopique. sinon, nous serions tous des Dieux. tout çà pour dire que "Deux jours, une nuit" m'a paru opportuniste et nauséabond. Pour dire les choses pudiquement et subjectivement.

quand on mélange film et vie privée, la critique prend à mes yeux un aspect nauséabond, douteux. si une critique est subjective, l’argument que l'on apporte,lui, se doit d'être honnête.

comme quoi la critique d'un film, le regard que l'on pose sur lui, est une affaire purement subjective; cordialement.

Pas d'accord. Le cinéma de Ken Loach apporte une dimension politique complètement absente de ce film des frères Dardenne. K. Loach est bien plus critique et nettement moins consensuel que les Dardenne, choses que l'on pouvait également constater dans les films de M. Cimino (entre autres) dans les 70'-80'.
Le misérabilisme politiquement correct qui est malheureusement dans l'air du temps et la lutte des classes, elle intemporelle, sont deux concepts différents.

En soi le scénario n'est pas mauvais. Sauf qu'il ne faut pas être trop déconnecté de la réalité pour en parler ou la filmer. Sur ce point, le film est contestable.
Ce n'est que mon humble avis.

On a vu des documentaires sociaux plus passionnants et nettement mieux étayés sur des chaines de télévisions publiques. La misère fait recette pendant que d'autres en meurent. Ainsi va la vie.
1,5/5

T'es un peu dur! On a échappé au fait que les enfants auraient pu "se faire perdre" dans la forêt façon le petit Poucet. Quand on fait dans le misérabilisme social, faut pas hésiter à taper fort. Le ridicule ne tue pas.

En effet, une prime est due, pour autant qu'elle ait été versée au moins une fois. Sauf si c'est une participation aux bénéfices auquel cas quand l'année fiscale est déficitaire elle peut ne pas être versée ni être négative. Celà dit, si l'entreprise est dans le rouge, ce n'est pas un vote plus ou moins bidon qui fera fléchir la décision d'un employeur. Pour des raisons trop longues à expliquer (ce n'est pas l'endroit) je sais exactement de quoi je parle. Le plus drôle dans ce film c'est la symbolique de la somme en jeu: la même que mlle Cotillard a extorquée à un malheureux RMIste pour des photos non compromettantes prises dans un aéroport voici à peine quelques années.

Un film humainement intense.

merci :-) lol
ah bah c'est sur qu'Ă  force d exploiter le miserabilisme a outrance, les coutures finissent par se voir ou carrement exploser..
J'avais pas pensé au coté ilégal, mais à mon avis les ouvriers ont surtout peur que leur patron se barre et se reflechissent pas trop en fait, le patron s en sert surement
Sinon J'aime bien le mec qui se met à chialer aussi ou l autre qui dit que son mari vend des pavés à la trocante pour boucler les fins de mois mdr, c'est pire que Germinal ce film en fait :-D
et tout ça pour 1000 euros ça craint. et pourquoi pas 10 euros

très bonne analyse, il faut aussi rajouter un scenario complètement irréaliste des dialogues complètement niais et sortis d'un autre monde. J'ai vu un film de SF où les des gens sont amenés à voter pour quelque chose de complètement illégal. se faire payer une prime (de quoi d'ailleurs on ne sait pas mais si c'est une prime elle est dûe c'est un salaire) ou garder quelqu'un qui sort d'un arrêt maladie. Des dialogues pathétiques où les gens dinent à midi et des plateaux repas sont servis à la demande à l'hopital. Bravo les frères Dardenne, revenez sur terre.

dans la pure lignée du cinéma de Ken Loach, les frères Dardenne livrent une nouvelle fois une œuvre sociale profondément humaine, illuminée par la présence de Marion Cotillard, dont la force intérieure et la souffrance pudique irradie tout au long du film. Le choix cornélien pour lequel l'héroïne va se battre pour ne pas perdre son emploi pose la question de l'individualisme et de la cohésion de groupe lorsqu'il est difficile de joindre les deux bouts. Tout en subtilité, la galerie de personnages que rencontrera Marion Cotillard est d'une justesse permanente et permettra à celle-ci de repartir la tête haute en faisant un choix qui sera un pieds de nez au fatalisme auquel elle semble vouée depuis le début. Une œuvre sombre et digne, bouleversante.

Bien bien bien
Cotillard que je n'aime pas,top.
Comme dans "de rouille et d'os".

Je n'accroche vraiment pas à Marion Cotillard. et bonne surprise, je l'ai trouvée convaincante, émouvante et juste dans ce rôle.

J'apprécie les films réalistes et celui-là est réussi. J'ai particulièrement aimé le fait que malgré le sujet et le désarroi de Sandra (Marion C), on reste dans la sobriété. on n'en fait pas des tonnes, pas de niaiseries, etc. Ce n'est pas très étonnant de la part des frères Dardenne mais certains films devraient s'en inspirer.
Je vais pas en dire plus pour laisser la surprise mais je recommande ce film. 4/5.

Quand on accroche pas à ce genre de film on passe toujours pour des insensibles alors que ça reste du cinéma et en tant qu'oeuvre cinématographique on ne peut pas dire que ça soit le film le plus abouti des frères Dardenne car même si le message est touchant et d'actualité la forme n'est pas irréprochable avec une scène qui se répète encore et encore ce qui est très vite lassant il ne se passe pas grand chose en faite le synopsis est le scénario ni plus ni moins puis pour finir j'ai toujours autant du mal avec Marion Cotillard. 2/5

A découvrir,
J'accroche!

J'adore Marion Cotillard, je suis sincère. Mais je déteste le genre de cinéma que réalise les Dardenne. Je n'ai donc pas été bouleversé par ce film, et encore moins intéressé.
Un long-métrage moyen, comme ma note. 1,5/5.

Caméra à l'épaule, grisaille, intérieurs tristes, bienvenue chez les Dardenne. Inlassablement, les deux frangins continuent de labourer la misère humaine et la détresse des petits dans leur Belgique natale.

Après avoir révélé de grands comédiens (Jérémie Renier, Olivier Gourmet, Emilie Dequenne), les réalisateurs se laissent convaincre par l'intégration d'une star galamour à leur univers dépouillé. Après Cécile de France, c'est donc THE star Marion Cotillard qui relève le défi. Avec brio.

Elle est Sandra, qui semble seule dans sa petite maison. Elle est agitée, inquiète. On comprend bientôt qu'elle se remet de quelque chose, qu'elle est encore fragile. Et pourtant il lui faut repartir au combat, pour convaincre un par un ses collègues de travail de l'aider. Car la Direction leur a laissé le choix. une prime ou la réintégration de Sarah, mais pas les deux. Il reste un week-end, soit deux jours et une nuit, pour convaincre la moitié des 14 personnes.

Le début du film peut rebuter. Que ce soit cette habituelle caméra à l'épaule, ou l'invraisemblance poussée de la situation de l'entreprise (pas très crédible), on pourrait craindre un film social qui va donner dans le pathos facile avec le grosses larmes de Marion Cottilard. Mais cela monte en puissance, doucement et surement. Si l'on oublie que la faiblesse du postulat de départ, le reste est passionnant.

Car chaque scène de confrontation va être différente et profonde. Chaque collègue va réagir à sa manière. la pitié, l'incompréhension, la colère, la tendresse.

Critique complète. http://dh84.over-blog.com/2014.

Merci au festival de Cannes de nous avoir épargner ça.

Je suis d'accord avec vous. Le scénario part sur de mauvaises bases. Aller demander à ses collègues de se priver d'une prime dont ils avaient sûrement besoin, eux aussi, n'était pas la chose à faire. Mais plutôt une action à l'encontre de ce patron cynique qui oblige ses salariés à se dresser les uns contre les autres !

Même si je ne l'ai pas évoqué dans mon article, moi aussi j'y ai pensé, c'est vrai, car il y a dans le Dardenne une scène de suicide encore particulièrement ratée.

Un vrai film social ce serait ça, tout à fait. Qui c'est le vrai méchant. Les frères Dardenne vont donner de mauvaises idées aux patrons avec cette histoire de vote.
Un kidnapping et. (paroles de Boris Vian)
Une bonne paire de claques dans la gueule
Un direct au creux de l'estomac
Les orteils coincés sous une meule
Un coup de latte en plein tagada
(je plaisante) !

Faudrait avoir autre chose comme référence cinématographique que batman maintenant. Non parceque là c'est clairement saoulant d'entendre parler de ce film à chaque fois qu'on parle de Cotillard. Ou alors faut revoir ses réparties et changer un peu au lieu de tomber dans la banalité.

C'est l'une des rares fois ou j'ai complètement oublié l'actrice et vu totalement le personnage. Cotillard incarne Sandra c'est hallucinant.

Je n'aime absolument pas les drames sociaux faciles, tapageurs et larmoyants alors je me méfie beaucoup du genre. Mais là; c'est indéniable, l'ensemble est très réussi car très subtil, la dimension sociale est très juste, sans aucun effet tapageur, et très sensiblement interprétée (grande surprise pour moi le jeu de Cotillard est ici hyper juste, très sobre, très digne, très fort elle interprète merveilleusement, sans mièvrerie, mais avec une force instinctive le combat de cette femme). Réaliste, poignant, voilà ce qu'est ce petit bijou humain venu de Belgique.

Critique et analyse du film sans spoiler. http://fenetresurcran.blogspot.